Comme si de rien n’était elle continue de jouer à la dînette, faire pour de faux avec de la vrai eau et en mettre partout. N’avoir presque pas envie de la gronder tellement ça fait du bien son enfance.
Comme si de ne rien n’était papa va travailler avant le lever du jour et revient avec un bon gâteau pour remercier supermarraine de sa disponibilité improvisée.
Comme si de ne rien n’était, je suis dans les « starting blocs » J-1 ça ne s’invente pas, on continu d’attendre la vie, l’attendre frénétiquement, impatiemment peut être encore plus que la première peut-être pour se remplir de l’ivresse de la joie de ce petit bout de vie qui nous rejoins et qui réveille notre quotidien un peu comateux depuis ce jour là.
Une petit vie contre toutes celles enlevées, un peu d’espoir quand même, beaucoup de joie aussi, chez nous, ailleurs, comme si de ne rien n’était .
Ils continuent à se « chicaner », se battre pour de faux (quoi que vu le tapage je ne sais pas si c’est tellement pour de faux) et venir « porter plainte » dans le giron maternelle comme si de ne rien n’était. Comme si cette violence n’avait pas suffit mais eux dans leurs jeux d’enfants c’est la vie qu’ils apprennent.
Comme si de rien n’était, on reprend peu à peu chacun à son allure le quotidien. On se surprend même parfois à espérer.
Notre monde est marqué au fer rouge,notre monde est frappé par la haine, la méchanceté gratuite mais il est aussi transformé par tous ceux qui sont là debout continuant leurs travail auprès de nos jeunes dans la confiance, dans la transmission de l’ESPERANCE malgré la peur parfois. Il est transformé par chacun de nous, par nos actes, nos sourires peut être comme si de rien n’était mais pas que.
Seigneur donne nous un cœur d’enfant, un cœur innocent et plein de confiance. Un cœur prêt à s’abandonner dans les bras du Père. Donne nous un cœur plein de vie, de joie, de rire.